¡Ay caramba!
Bienvenue aux petits nouveaux qui nous ont rejoint depuis la dernière édition. Je suis Anissa, une fille qui aime se poser beaucoup (trop) de questions.
Ici je te partage mes réflexions, mes remises en questions et mes apprentissages sur le long et tortueux chemin de la connaissance de soi.
Je parle assez peu d'actualités sur Outrospection et cela depuis mes débuts. Il y a plusieurs années, j'ai pris la décision d'arrêter de regarder les infos. Je reste informée, mais je n'attends plus qu'on vienne me servir l'information tout cuit dans le bec.
J'explique longuement mes raisons dans cet épisode de podcast.
Je suis dotée d'une ultra sensibilité, ce qui peut parfois faire de moi une véritable éponge émotionnelle. À cela, s'ajoute un naturel angoissé et tu as tous les ingrédients du cocktail tourments et ruminations mentales.
Je vais pas te mentir le goût n'est pas ouf !
Pourtant, j'en ai bu un paquet de ce cocktail ! Et peut-être que toi aussi ?
Avec le "coco" qui n'est toujours pas derrière nous et la perspective d'un conflit armé généralisé à l'échelle de la planète, il y a clairement de quoi faire un coma éthylique.
Depuis jeudi dernier des images terribles nous parviennent en continu et de toutes parts. Difficile de ne pas être affecté par ces nouvelles...
Je souhaiterais donc te partager ce qui m'aide au quotidien à réguler ces flux externes et leurs impacts dans ma vie.
Évidemment, beaucoup de ces points vont te sembler basiques, mais je pense que c'est souvent dans les choses les plus simples qu'on trouve les meilleurs points d'ancrage et de réconfort.
1) Ne pas me surexposer aux informations négatives
Je m'informe une fois par jour de la situation, mais je ne reste pas bloquée des heures devant des vidéos ou sur les sites d'infos. Selon certains experts, le fait d'être témoin d'événements mettant en danger la vie d'autrui, même de manière indirecte, pourrait produire des réactions traumatiques.
2) J'accueille et j'accepte mes angoisses
Inutile de minimiser ce que l'on ressent à coup de positivité toxique car cela ne fait qu'empirer les choses. Nous ne savons pas comment la situation va évoluer et nous n'avons pas de contrôle dessus. C'est parfois dur de l'admettre, mais dans ces moments-là, je me raccroche fort à cette citation du philosophe stoïcien Marc-Aurèle: "Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être, mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre."
3) Je me reconnecte à des banalités du quotidien
Il ne s'agit pas d'éliminer la réalité, mais de profiter des moments que je peux apprécier dans l'ici et maintenant. Cuisiner, aller marcher, écouter de la musique, chanter, danser, appeler mes proches. Je ne peux peut-être pas faire disparaître toutes mes angoisses, mais je peux clairement alimenter mon esprit avec des choses plus agréables, plus banales ou moins stressantes auxquelles penser.
4) Je fais des exercices de respiration pour m'endormir
Cette abondance de nouvelles inquiétantes peut souvent entraîner des angoisses au moment du coucher. C'est comme si tout était plus menaçant la nuit. Pour faire taire ces pensées bruyantes, je m'oblige à réaligner ma tête à mon corps. On appelle cela la cohérence cardiaque. Au travers d'exercices de respiration je reprends le contrôle de mon "cockpit" mental et je les pratique aussi longtemps que nécessaire pour m'endormir.
Il y aurait encore 1001 choses à écrire sur le sujet, mais je vais m'arrêter là pour ce soir.
N'hésite pas à répondre à cet email en me disant ce que toi tu fais pour gérer l'impact de ces flux externes dans ton quotidien. En espérant qu'on puisse s'entraider les uns les autres. ❤
Outrospectivement,
Anissa