Pourquoi le changement c'est pas maintenant

Bien le bonsoir à toi !

Tout d'abord, j'espère que tu vas bien ?

Ce matin, je me suis réveillée de bonne humeur avec la pensée que cet email te parviendrait. Ça peut paraître bête, mais me dire que tu prends le temps de me lire une fois par mois ça veut dire beaucoup pour moi.

Nous vivons dans une ère de la dispersion. Absolument tout le monde se bat pour quelques minutes, secondes de ton attention, alors merci de prendre le temps de m'en accorder.

Je suis extrêmement reconnaissante et j'espère que tu apprécieras cette édition.

Aujourd'hui j'avais envie de te parler de changement. Et cela tombe bien puisque c'était le sujet de mon 300ème post sur Instagram.

Le changement et plus précisément notre incapacité à amorcer le changement.

Beaucoup de gens se plaignent de leur situation, mais ne changent pas.

POURQUOI ?

Réponse A : Leur situation leur convient, ils aiment juste se plaindre.

Réponse B : Ils n'ont pas le courage d'affronter l'incertitude qui accompagne le changement.

Réponse C : Ils ne savent pas comment faire. C'est trop dur de changer.

Et la réponse est... Un peu des 3 ! Changer n'est pas chose aisée et ne le sera jamais. "Facilité" et "Évolution" sont deux chemins distincts qui ne vont pas toujours dans la même direction.

OUI, certaines personnes aiment se plaindre généreusement.
OUI, certaines personnes ne sont pas prêtes à payer le prix du changement.
OUI, certaines personnes recherchent la facilité et capitulent à la moindre difficulté.

Néanmoins, j'aimerais essayer de sortir de ces schémas culpabilisants qui ne nous aident en rien à comprendre l'origine de nos blocages.

Il m'a fallu des années pour changer certaines choses dans ma vie et je n'exagère même pas !

J’ai changé beaucoup (pour ne pas dire énormément) de choses dans ma vie ces dernières semaines (appart, ville, pays, job... 🙉 ).

Évidemment, avant ça, je suis passée par 50 nuances de doutes et de remises en question. Cf : La crise existentielle.

Alors que s'est-il passé ? Et bien j'ai atteint mon point de non retour.

Et j'ai pu constater autour de moi que ce point de non retour prenait généralement la forme d'un phénomène bien précis : L'inconfort du statu quo.

L'inconfort du statu quo s'illustre par un profond malaise et une incapacité à pouvoir supporter l'état actuel des choses. Quand tu atteins ce stade ton cerveau bascule en mode "survival".

Un seul objectif : te sortir de là ! Et crois-moi que même la peur du changement ne fait pas long feu face à la force incontestable d'un cerveau qui ne supporte plus le statu quo. Rien ne lui résiste et les solutions fusent !

Alors, j'aimerais juste te quitter avec un message positif, en te rappelant que si tu galères à amorcer le changement c'est ok et c'est tout à fait normal. Parfois l'inconfort du statu quo n'est pas supérieur à la peur du changement, du coup ça bloque. Mais pas de panique ! Il y a un temps pour tout et le plus important est de s'accompagner avec beaucoup de tolérance et de bienveillance vers le changement, si tel est ton souhait de changer (évidemment) ! ;)

Outrospectivement,
Anissa

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